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mardi 14 août 2012

Mardi (feu, air) : les purifications, la Prajnaparamita


Posez vos questions en commentaire, elles seront traitées en commun au bénéfice de tous. 


Il va sans dire que j'invite chaleureusement mon Précieux Maître racine, Sogyal Rinpoché, mais aussi Lama Detchen, Lama Wangmo et tout Lama disponible, à intervenir sur ce blog et en particulier sur tous les thèmes abordés relatifs au Dharma de manière à m'aider et nous aider à clarifier en termes contemporains et occidentaux cette réalité et cette entreprise évoquée ci-dessus et décrite ci-dessous et globalement dans ce blog.  
(je sais, c'est difficile en cette période de retraites mais les bouddhas répondent toujours d'une manière ou d'une autre quand on les appelle, alors j'ai pleinement confiance)

Ceci dans le but de nous aider dans nos pratiques quotidiennes pour alléger notre karma passé et dégager l’espace de notre éveil futur.



Mardi (feu, air): Les purifications, La Prajnaparamita




Toutes les traditions parlent de purifications,
qu'entendons nous par là dans le Bouddha-Dharma ?


Le Bouddha-Dharma est l'enseignement des réalités relatives et Absolue telles que les a découvertes le Bouddha et comme il les a ensuite enseignées, sollicité par de nombreux disciples qu'il n'a pas cherché mais qui voyant ses bienfaits l'ont naturellement suivi (souvent en le sollicitant jusqu'à ce que le disciple soit réellement capable de comprendre l'enseignement dispensé avant cela il est rare qu'un maître authentique nous accepte comme disciple, et c'est pourquoi notre maître est meilleur que le bouddha en bonté car ce dernier nous accepte et s'adapte à nous pour nous faire comprendre ces choses essentielles qui mèneront à la libération de la souffrance).

Quand on parle de purifications selon ces traditions,  qui sont innombrables : partout où le Bouddha est passé, partout où un bouddha (un Éveillé) est apparu...


Hé bien ainsi, on entend par « purifications » toutes les clarifications et la compréhension profonde et juste de quoi donc ?


De nos propres obscurcissements cognitifs, émotionnels,  mais aussi de nos propres actes passés, connus ou ignorés, qui ont été, sont et seront cause de souffrance (pour soi-même et autrui, non séparés) et les moyens de les reconnaître et reconnaître ce qui peut y conduire (pour ne point les commettre à nouveau autant que possible).


Tout ceci sans obsession (mais avec diligence et donc Joie pour ce qui est vertueux, sain et positif authentiquement, et non selon nos concepts), sans attachement ni crainte, mais avec un fervent désir de libérer tous les êtres sans exception de la souffrance et de ses causes et en outre de développer les causes du bonheur durable de l’Éveil omniscient et donc de les y conduire également.

Et cela se fait sans culpabilisation (qui empêche toute purification) mais avec conscience et pleine responsabilité (qui permettent les purifications ou réparations). N'est-ce pas merveilleux ?


Et donc ainsi, dès que l'on peut aussi la purification des actes comprend leur réparation concrète (matérielle selon nos us et coutumes historiques et locaux) et / ou au moins et surtout spirituelle (en aspiration, souhaits, visualisations ou prières).  

Ce dernier point constitue l’entraînement spirituel qui proliférera positivement dans le futur comme tendance karmique positive et qui est la raison des pratique bouddhiques d'accumulations de bienfaits spirituels (en aspiration) et matériels dès que l'on peut le faire de façon authentique (en action éveillée, pour cela pas g'égo et un brin d'omniscience, sinon on reste dans l'action bénéfique ordinaire qui est déjà positive si la motivation est juste).
Bref tout est dans la motivation en fait, notre maître ne nous le répétera jamais assez.

La Prajnaparamita, sera abordé plus en détail la semaine prochaine.

Notez ou vérifiez en attendant, que la Prajna paramita hydraya (qui existe en plusieurs versions jusqu'au boum = cent milles versets) signifie bien en sanskrit «l'essence du cœur de la Perfection de sagesse-connaissante transcendante » en tibétain Shérab nyingpo pareul tout chinpa nyingpo phonétiquement (voilà, avec la sep j'inverse et ne sais plus le dire), donc cette version la plus courte en fait signifie «l'essence du cœur de la sagesse connaissante qui permet de traverser sous entendu l'océan de souffrance jusqu'à l'autre rive, sous en entendu au-delà de la souffrance» cela nous le décortiquons et le comprenons soit via les traductions, et soit avec les explications (loung en tibétain) et démonstrations (tri loung en tibétain) après en avoir reçu les abbisheka (sk) ou wang (tib) (transmission de pouvoir sous entendu «pratiquer correctement, sans compréhension erronée» ) reçus donc de maître racines qualifiés (authentiques et autorisés, détenteurs de ces enseignements et pratiques qui portent leur fruits sans erreur).

En fait, voici déjà  La définition de "Paramita" par Sogyal Rinpoché :
  • Le mot originel pour transcendant est « pâramitâ » (sanscrit), p’aröl tu chinpa (tibétain) signifie atteindre ou traverser l'autre rive (celle de la libération).
    Pourquoi ? Parce que c'est un moyen habile pour atteindre l'autre rive qui est le nirvana, l'état au-delà de la misère. Bien sûr ultimement, le nirvana n'est pas une autre rive, ultimement bien sûr par exemple dans la tradition Sakyapa, (Rinpoché le son est coupé à gauche ! Je n'entends plus qu'Olivier, ... réglage du volume et des basses) quand vous atteignez la réalisation ultime, cela s'appelle KorDé Yerme, c'est dire l'indivisibilité du samsara et du nirvana, mais pour parler plus conceptuellement, nous avons le samsara ici ou plutôt il y a l'océan du samsara, et l'enseignement est comme un navire, les paramitas sont comme le navire qui vous fait traverser cet océan pour vous amener à l'autre rive du nirvana et c'est pour cela que c'est appelé « paramita ». Cela vous fait transcender. Cela amène la transcendance du samsara, de la misère, de la souffrance, cela vous amène au nirvana qui est la paix, qui est le bonheur ultime, durable.
  • Donc ceci fait référence à la fois à la paix qui est atteinte par ceux qui suivent le véhicule fondamental du bouddhisme (hinayana) et aussi à l'état de bouddhéité parfaite. Car quand on parle du nirvana, il y a de nombreux niveaux. Dans le véhicule fondamental, dans le Hinayana, il y a l'état de paix qui est le nirvana, et il y a aussi l'état de bouddhéité complète, les deux sont appelés nirvana en fait. Donc les paramitas sont aussi soutenues par le renoncement et la sagesse qui réalise le non-égo, le non-soi.
C'est pourquoi, tout ce que vous lisez ici (et sur  internet en général) avant de le pratiquer assurez vous de le recevoir d'un maître authentique qualifié. Car ici, mes descriptions et partages (hormis cette définition du mot "paramita") ne sont publiés que pour faire tomber des préjugés et des incompréhensions inter religieuses ou disciplinaires mais ne donnent en aucun cas un enseignement. 
Ce n'est que le partage d'une étudiante-pratiquante qui recommence un parcours complet dans une condition physique nouvelle et qui éprouve le besoin, humain, de partager avec autrui cette expérience, question de trouver quelque part un miroir ou un feed-back. 
Car mon maître racine, à ma connaissance, n'a pas la SEP -et je ne le lui souhaite pas- surtout puisse sa vie être encore ferme et longue en pleine santé et redoublant d'énergie pour diffuser et égrainer le Précieux noble Dharma au cœur des êtres sensibles de toutes contrés. 
Que cette SEP capture et supprime celle de tous les êtres sensibles, y compris celle de tous les bouddhas afin qu'ils ne l'expérimentent pas plus longtemps que l'éclair de leur besoin de connaissance pour aider les êtres, ou purifier à nouveau un karma (car un bouddha continue à œuvrer dans l'éveil pas de retraite cosy, sinon ce n'est plus un bouddha qui œuvre sans effort pour le bien des êtres sensibles).
Et puissé-je aider les êtres dans ce sens aussi, que cette SEP serve à cela dès que je suis Éveillée, sarvamangalam ! 
Les précieux conseils de mon maître s'adressent à tous, même s'ils restent parfaitement valables en cas de SEP aussi et d'autant plus, je dirais même à chaque jour, mais ceci je le redécouvre en ce moment à chaque nouveau souffle de cette nouvelle vie. 
Vous voyez on n'est pas obligé de mourir pour recevoir une nouvelle vie et continuer à purifier d'autant plus son karma passé. 

Emaho! Quelle merveille ! Quel ravissement !!!

Bref, ces enseignements assurez vous de les recevoir de personnes autorisées, ce que je ne suis pas, et ce malgré des années de pratiques et d'études. 
C'est une question de déontologie et de sécurité pour nous tous vous, comprendrez bien, car lorsque certains comprennent de travers les textes sacrés ou les enseignements et les interprètent à leur sauce, on rencontre toutes sortes de fanatismes et sectarismes qui mènent aux guerres et querelles, voire à toutes sortes d'attentats et suicides qui sont forcément des erreurs. 

Et la maladie vient d'une de ces causes d'ailleurs, c'est la conséquence d'actes passés erronés (lesquels je ne peux pas encore le dire. En ce qui me concerne, j'ai quelques intuitions mais sont elles valables ou juste le fruit de trop de télévision ou de cinéma ? lol)

Bref, cela va sans dire mais parfois il est bon de le rappeler.


Soyons donc très attentifs à notre compréhension, et delà à nos pratiques, nos actions, nos pensées, nos paroles (et en matière de parole, avec la SEP c'est pas gagné, les SEPien(ne)s me comprendront ou du moins ceux/celles atteints aux mêmes zones cérébrales, donc intérêt de devenir bouddha avant ou d'ici la prochaine vie, pour ne pas dire "vivement que ce corps et ce cerveau guérissent ou meurent en pleine reconnaissance de la claire lumière et donc en pleine et parfaite dévotion". C'est pourquoi il est bon de cultiver la foi dans notre cas -des maladies chroniques en général- quelle que soit notre tradition ou notre religion, et en ce sens les théistes ont peut être plus de chance et moins de travail que les bouddhistes et les scientifiques, mais pas tous car on peut avoir déjà cette bonne tendance karmique spirituelle et cette confiance innée - bref ceci illustre la discursivité sepienne qui n'aide pas selon le Bouddha-Dharma à moins que je me trompe -car c'est un océan de vagues comme un autre ni plus ni moins- et si un Lama pouvait venir me rassurer ou me dire précisément si je surfe correctement avec ou dessus ce serait le Paradis de Zandok Pelri que je rencontrerais et où je résiderais en réalité), l'attention, l'acuité et la vigilance spirituelles, c'est ce que nous enseigne le Bouddha-Dharma et ce qui constitue la base de toute purification et connaissance justes.


La suite Mardi prochain sur ce même thème pour approfondir.


Vos remarques (ou recadrage, si un Lama ou professeur de sanskrit ou de tibétain vient par ici) et vos questions sont bienvenues pour m'inspirer d'ici là. 

Et si je n'y donne pas suite directement en file de commentaires à ce message, ce sera dans le message de la semaine suivante sur le même thème. 
Sentez vous libres de contribuer à ce blog en toute liberté et en pleine conscience.
Sarvamangalam!
(que tout soit propice à l'éveil complet!)
 

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