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vendredi 30 décembre 2011

Milarépa



Je me permets de vous livrer un extrait d'ouvrage rapporté sur le site de Kalou Rinpoché par un ami du Vajra-Dharma, concernant ce qu'est “un bodhisattva :
 
Extraits de , « MILAREPA », (Dorjé Gyaltsen) Chants extraordinaires (traduction – Lama Kunga et Brian Cutillo) tome 2 (que je n'ai pas eu entre les mains ni lu) :

… « Comparé à l’image type du maître spirituel, Milàrépa est un personnage troublant. Il paraît inconséquent voire capricieux, en paroles et en actes, parce qu’il lui manque le “ronron” d’une personnalité routinière. Sa liberté n’est pas de la passivité, mais un jeu spontané dans l’état naturel où rien, ni les êtres, ni les choses, ni le maître, ni les disciples, ne peut plus prétendre avoir une existence séparée, autonome et immuable. Le monde phénoménal est une distorsion mentale de la réalité due à l’organisation du cerveau et de la perception par les habitudes de l’esprit formaté et conditionné. L’expérience méditative répétée de la dissolution de ces perceptions pesantes et habituelles permet au yogi(ni) d’extirper la tendance irrépressible à organiser et centraliser l’expérience. Dans l’état naturel de l’esprit, il perçoit simultanément la nature primordiale et la nature organisée des choses. Il est libre de choisir et, au lieu de rejeter le monde des apparences, il choisi d’y vivre, agissant pour le bien des êtres avec la vision claire des aspects apparent et ultime. Une telle personne s’appelle un bodhisattva, ce qui signifie “Chevalier de l’Eveil”. La libération exclusivement personnelle est impensable pour un bodhisattva qui comprend l’interconnexion de toutes vies. On ne peut pas, dans la société, modifier son propre rôle à moins que les attitudes d’autrui à l’égard de ce rôle changent aussi. De manière analogue, un bodhisattva réalise que son développement spirituel est inextricablement lié à celui des autres. Il utilise ce lien pour mettre sa vie en scène et pour rester en relation avec les autres afin de leur montrer le chemin vers la liberté. Un être qui “s’irréalise” comme Milà Bonne-Nouvelle, n’est pas une coquille vide incapable d’émotion et d’amitié ; on doit toujours se souvenir de sa réelle nature humaine. Milà se préoccupait constamment du développement spirituel de ceux qui l’entouraient. A la manière d’un dramaturge puissant ou d’un acteur qui improvise, ses mots et ses actes élargissent habilement le champ perceptif et conceptuel des individus, ameublissant peu à peu la terre dure de leurs façons de penser psychorigide et dans des sillons très fortement enracinées. »…

p.10-11-12 “introduction

Je me dois de vous préciser qui était Milarépa :

Milarépa était un être ordinaire qui, voyant souffrir sa famille spoliée suite au décès de son père, poussé par sa mère à apprendre la magie et maîtriser pour cela les éléments, le temps et l'espace, a commis, à sa demande, des actes terribles, irréparables qui mènent droit en enfer quand on ne se repend pas et qu'on n'en répare pas les conséquences. Mais, ayant pris conscience de son erreur, il a tout fait pour se libérer de ce mauvais karma et a suivi la voie qui libère soi-même et autrui, avec générosité, discipline, patience, diligence, méditation et sagesse. 

Ainsi à la suite de Tilopa, le maître de Marpa, le Traducteur son propre maître, il réalisa l'Eveil et enseigna à Gambopa et Réchungpa, les maitres de deux branches de sensibilités différentes de la lignée Kagyupa

L'enseignement bouddhique est plein d'autres exemples d'êtres qui tombés sous le joug de vues erronés ont fait souffrir d'autres êtres, mais qui ont pu être "récupérés" par le bon côté de la Force, s'il s'agissait d'une guerre des étoiles, celle de Shambala ici où l'on parle de courage Vajra, adamantin, indestructible du sempa, bodhisattva. Alors, certes on peut penser qu'il y a besoin de combattre, quand on ne voit pas la nature du bien et du mal qui s'annihilent l'un l'autre, mais une chose est sûre comme le feu et l'eau ne peuvent coexister longtemps, l'ombre est instantanément chassée par la lumière, tout comme quand on allume une ampoule dans une pièce noire ou qu'on en ouvre la fenêtre en plein jour. Bien sûr quand les consciences ne peuvent s'ouvrir et s'adonner au bien, il est besoin de s'en protéger. Il est bon de les encourager au bien, si elles peuvent s'y ouvrir et s'y adonner sincèrement, authentiquement, sans mensonge, sans roublardise diabolique. Mais une fois un mauvais plis pris, c'est un pli difficile à transformer pour certains esprits vraiment mal formatés qui citent même les écritures pour agir en suite à l'encontre de leur enseignement de Sagesse et d'Amour sain et saint. Car nous sommes dans un monde impur il faut bien le reconnaître et ne pas s'y attacher mais tout faire pour le transcender, s'en libérer, le transformer si on peut, mais il reste conditionné et lit de souffrances.

Donc, en cette veille de veille de jour de l'an, quelques petites notes de vocabulaire à tous venants pour éviter toute fausse route dans les résolutions de nouvel an après confession :

L'Amour : c'est souhaiter le bonheur authentique et durable à autrui et ses causes en faisant en sorte de le combler si on le peut, sinon s'abstenir et prier qu'il soit comblé.

La Compassion : c'est souhaiter libérer authentiquement et durablement autrui de la souffrance et de ses causes et tout faire en ce sens si on le peut, sinon s'abstenir et prier que cela soit fait de manière la plus appropriée.

Ces deux qualités authentiques ou sentiments nominaux peuvent être développés en s'entraînant progressivement aux vertus transcendantes, en sanscrit paramita et en tibétain pareultoutchinpa qui sont :

La Générosité  (dâna [skt.], jinpa [tib.]) : entretenir une attitude de générosité qui consiste à donner à autrui de façon désintéressée de tout ce dont autrui a réellement besoin et apprécie particulièrement. Il y a trois types de don : ordinaire (matériel), grand don (organe, du sang), le don suprême (la voie, l'enseignement) et le don insurpassable (la Vue, la libération et la réalisation). Désolé j'abrège et synthétise voire réduis vraiment ici toutes les catégories de dons que l'on peut réaliser en fonction de ses capacités : voir dans "notion"

La Discipline (shîla [skt.], tsültrim [tib.]) : s’abstenir du mal, soit éviter les dix actes négatif du corps de la parole et de l'esprit.

La Patience (kshânti [skt.], zöpa [tib.]) : la capacité à ne pas être perturbé par quoi que ce soit.

La Diligence  (vîrya [skt.], tsöndrü [tib.]) : se réjouir de ce qui est vertueux, positif et sain.

La Méditation ou Concentration (dhyâna [skt.], samten [tib.]) : ne pas être distrait, mais vaste ou spacieux, attentif, vigilent et alerte, présent à notre vraie nature inaltérée.

La Sagesse (prajñâ [skt.], shérab [tib.]) : discerner parfaitement tous les phénomènes, tout ce qui est connaissable.

La  Pleine conscience, c'est développer et pratiquer à la fois Méditation et Sagesse.

Aussi quelle que soit votre confession de foi, à cette veille de jour de l'an, il est de très bon usage que de confesser ses actes négatifs du corps de la parole et de l'esprit et de prendre la résolution de réparer nos tords en développant les vertus indiquées ci-dessus.

En tout, il y en a 10 (voire 13 selon les subtilités) et les réaliser, c'est réaliser à chaque fois une terre de bodhisattva ou de bouddha, un bhumi,  la dernière étant l’état de bouddha, l'état de conscience pure éveillée, les dix paramitas, paröltoutchinpa ou vertus transcendantes sont un affinement des six et leur réalisation correspondent aux 6 ou 10 bhûmi, aux 6 ou 10 terres (à chaque vie le Mouni, l'éveillé, nommé Bouddha, en a réalisé une de plus et, en tant que Sidhartha Gautama il a réalisé la dernière), quand on réalise les 10 paramitas, les 6 premières sont celles auxquelles on s'entraîne du mieux possible, on est donc sur la voie du Bodhisattva, les Chevaliers  ou Guerriers, ou Saints en route pour l’Éveil. 

Ainsi, sur la voie de l'accumulation des mérites et de la sagesse, on peut accéder au :

1er bhûmi : 1ère Paramita, générosité réalisée - terre de la joie suprême, doit être définitive pour accéder au

2ème bhûmi : 2ème Paramita, discipline réalisée – terre de l'immaculée,

Ces deux vertus transcendantes doivent être définitives pour accéder,ensuite, sur la voie de la vision au :

3ème bhûmi : 3ème Paramita, patience réalisée – terre radieuse, doit être définitive pour accéder au

4ème bhûmi : 4ème Paramita, diligence réalisée – terre flammes de la conscience, doit être définitive pour accéder au

5ème bhûmi : 5ème Paramita, méditation réalisée – terre de l'invincible,

Ces trois vertus ci-dessus doivent être définitives pour accéder, sur la voie de la méditation, au :

6ème bhûmi : 6ème Parmita, sagesse transcendante réalisée – terre de la présence manifeste, doit être définitive pour accéder au

7ème bhûmi : 7ème Parmita, des moyens habiles réalisés – terre du loin-allé, doit être définitive pour accéder au

8ème bhûmi : 8ème Parmita, prière et aspiration réalisées – terre immobile, doit être définitive pour accéder au

9ème bhûmi : 9ème Parmita, la force réalisée – terre bonne intelligence, doit être définitive pour accéder au

10ème bhûmi : 10ème Parmita, sagesse primordiale réalisée – terre nuage des enseignements
Ces 5 vertus transcendantes
doivent être définitives pour accéder sur la voie de la maturation ou perfection au

11ème bhûmi terre où on est un Bouddha sur la voie où il n'y a « plus rien à apprendre »  (avec encore 3 à 6 subtilités selon les écoles).

Attention, un bouddha, contrairement à un saint chrétien, qui ne fait pas le vœu de se réincarner, car il n'y croit pas, et reste au paradis où il prie Dieu qui envoie ses bienfaits ou et cela n'engage que moi, ces agents, des bodhisattva humain (rupakaya) ou non humains, ou des anges (ou sambogakaya) non humains -mais cette réalité il faudrait me l'expliquer- car il agissent c'est sûr, bien qu'on ne les voit pas -sauf en rêve- mais on peut voir leur bienfaits. 

Bref, un bouddha, même s'il est au-delà de la souffrance, peut retourner dans le samsara volontairement où il expérimentera à nouveau la souffrance par compassion (exemple du Christ, qui a pris sur lui notre souffrance et nos pêchés et a ensuite réalisé un corps d'arc-en-ciel (ne laissant derrière lui que le saint suaire), la seule foi en ce fait nous libère directement, comme la foi en le Bouddha de la Terre Pure, Amithaba, lumière infinie), c'est pareil seule la culture et l'explication qui en est donnée diffère. Dans le cas du Christ on ne dit pas qu'il est réincarné car c'est la volonté de Dieu qui l'engendre et non celle d'un être en voie de perfectionnement pour retourner à la base (ou à Dieu) et ne faire plus qu'un avec celle-ci (ou avec Dieu). C'est la différence entre une vue bouddhique (on retourne à l'origine, l'instanton comme diraient les frères Bogdanof, ou l'alfa en ayant réalisé l'oméga, ce qui n'est autre que de parcourir la distance entre les deux qui ne sont qu'un) et le christianisme (où au mieux on est assis à la droite de Dieu qui ne partage que sa bonté mais pas sa nature, mais bon ceci est une question d'interprétation tous les chrétiens ne disent pas pareil et les mystiques sont très proches du Dzogchen aussi)

Je me réclame plutôt d'une vue bouddhique (nangpa = l'esprit tourné vers l'intérieur et non pas perdu vers l'extérieur, c'est à dire dans les apparences des phénomènes ou des projections de l'esprit qui est le notre, qui est sain quand on ne se met pas à croire à ses projections mais qu'on les accepte comme telles). 

Nous avons un esprit sain (et Dieu a l'esprit saint) par lequel procèder.  Et cela que l'on soit en bonne santé ou malade, même avec "l'esprit dérangé" comme on dit populairement, notre nature éveillée (rigpa) est immuable et inaltérable. 

Qu'on y croit ou pas ne change en rien à la réalité, y croire aide et libère plus facilement, mais il y a d’innombrables façons d'expliquer et de décrire la réalité absolue indicible. 

Cependant, nous sommes d'essence sainte et saine. 

Mais, le doute, l'ignorance et l'orgueil nous font chuter et nous coupent de cette vérité. Il ne faut pas faire de confusion par ignorance en ce sens. Il me semble que Confucius n'en faisait pas. D'où l'intérêt de se confesser. Là, on pourrait croire que je joue avec les mots, mais justement je n'en fais rien car ils tombent juste.

Pour expliquer le Bouddha-Dharma  à des chrétiens je dirais, et notez que cela n'engage que moi et que ma compréhension dépasse ce que je suis en mesure d'exprimer par ces mots car la réalité est au-delà de tout concept, elle est en fait sans aucun concept, que Jésus est engendré directement par la Base primordiale  (Kunshi), pure, inaltérée et inaltérable de toute origine, non née et non crée (soit Dieu) qui procède par l'énergie pure (soit le Sambogakaya ou  l'Esprit Saint) afin de réaliser notre pleine capacité de bouddha qui comprend le corps de réalisation de l'éveil pour soi (le Dharmakaya), le corps de l'éveil pour autrui (le Nirmanakaya, toulkou, notre maître racine ou Jésus), le corps de forme (Rupakaya : Sambogakaya et Nirmanakaya) ou ces trois corps de réalisation de la nature inaltérée (le Svabavavikakaya : Rupakaya et Dharmakaya). 

On ne peut pas croire en les bouddhas comme on croirait à Dieu, on parle de "déités" en français par manque de vocabulaire, lorsqu'on fait référence à des yidam ou dewa ou des supports purs de l'éveil qui nous font faire le lien avec notre nature primordiale. Selon notre degré de réalisation, ils sont en fait des aspects de cette base pure primordiale (ou Dieu), comme Kuntouzangpo ou Samanthabadra le Bouddha Primordial qui est sa plus complète expression, réalité et union.

Ici et maintenant, bien sûr Dieu ou la Base primordiale n'est pas personnifié(e) mais on personnifie chacune de leur qualités de façon séparées de manière à les réaliser une par une ou de transformer nos défauts en celles-ci et fusionner avec la totalité un jour quand on aura réalisé l'ensemble (ceci n'étant pas la vue de toutes les lignées ou vues bouddhistes, et en ce sens le Dzogchen est plus proche du Tao, du Soufisme et de la mystique Chrétienne, voire de la kabbale). 

Nos défauts ou klesha à transformer en paramitas ou vertus transcendantes, sont leur contraire qui bien sûr correspondent aux états de conscience sombre des six loka ou mondes samsariques ou états de conscience névrotique : le monde des enfers, celui des êtres faméliques avides, celui des animaux (soit les 3 mondes inférieurs du samsara ou mode d'être en souffrance) celui des humains, celui des dieux jaloux ou belliqueux et celui des dieux oisifs à longue vie (soit les 3 mondes supérieurs du samsara ou mode d'être en souffrance). Le monde des humains étant le plus recommandable pour réaliser l'éveil (et donc de s'approcher de Dieu et mériter le Paradis pour les Chrétiens) car la souffrance qu'on n'y endure est suffisamment dure pour ne pas tomber dans les 3 mondes samsariques inférieurs car on se repend et on peut encore le faire et suffisamment douce pour ne pas tomber dans les 2 autres mondes samsariques supérieurs et leurs bien être illusoire qui éloignent autant de l'éveil.
La voie et le moyen de libération les plus rapides sont la dévotion et la foi, je les distingue ainsi

La foi c'est une croyance avec certitude qui existe en quatre niveaux :
- la foi inspirée : c'est ce qu'on pourrait appeler l'appel, celle que l'on ressent dans un lieu sain ou sacré ou de manière inexpliqué qui nous touche au cœur nous rendant meilleur ou vertueusement inspiré .
- la foi désireuse : c'est ce qu'on pourrait appeler le souhait, comme quand on est dans un désert qu'on à soif et que boire de l'eau est notre but.
- la foi confiante : c'est ce qu'on pourrait appeler le vœu, comme par exemple quand on sait que l'eau étanche notre soif et qu'alors on n'hésite pas à la boire tout comme on n'hésite plus à rejeter le mal et a s'évertuer au bien.
- la foi inébranlable : c'est ce qu'on pourrait appeler la persévérance, lorsque on sait où on va et pourquoi et la qualité insurpassable de ce chemin dont on ne peut plus être détourné y compris dans la maladie ou dans la mort.

Car elles conduisent directement à l'éveil, même s'il est besoin de les alimenter et les confirmer jour après jour pour ne pas perdre de vue ni le but ni les causes de l'éveil.

Dans la foi, on a un sens et l'attitude d'abandon complet.

La dévotion est une foi emplie d'altruisme qui en plus ne perd jamais de vue le souhait ou la volonté de réaliser le bienfait des êtres avec un sens d'engagement en cela, en plus du sens et de l'attitude d'abandon dans la Sagesse d'Amour sans doute.

La foi et la dévotion, grâce au support de notre Refuge essentiel, permettent, emplis de remords sincère, de confesser en toute confiance nos actes erronés du corps de la parole et de l'esprit de manière à en prendre librement et avec l'aide puissante de notre support d'éveil (notre maître, Jésus, ou toute personnification de l'Amour de la Compassion, de la Joie de la Paix de la Sagesse et de tous les pouvoirs de guérison de de restauration). Ainsi entendu, soutenu et pardonnés  nous prenons la résolution de ne plus commettre ces actes erronés confessés mais de les réparer autant que possible, selon nos capacités. Et sinon de prier pour ne plus les commettre à nouveau et tout faire en ce sens.

Ceci est donc ma vue et mon engagement, quelle que soit ma condition, malade ou en bonne santé, pauvre ou riche, seule ou en compagnie, près ou loin des êtres sensibles, je ne peux les abandonner.

1 commentaire:

  1. Bonjour,
    Je ne vois aucun commentaire.
    Aucun feed-back de la part des lecteurs.

    Donc, une question : tout est-il aussi clair ?
    Est-ce si bien exprimé que cela mérite un "no comment" et aucune demande de clarification ?

    Amitiés
    Detchen!

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